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Élections 2025 | Travailleurs étrangers temporaires : mêmes droits, mêmes salaires 

16 avril 2025

Même job, même boss… mais pas les mêmes droits ? Ils ramassent nos légumes, nettoient nos édifices, prennent soin de nos proches… mais souvent, ils n’ont pas les mêmes protections que nous. Ça, c’est une injustice. Et ça tire tout le monde vers le bas. 

RÉSUMÉ DE L’ARTICLE : Même job, même boss… mais pas les mêmes droits ? Ils ramassent nos légumes, nettoient nos édifices, prennent soin de nos proches… mais souvent, ils n’ont pas les mêmes protections que nous. Ça, c’est une injustice. Et ça tire tout le monde vers le bas. 


Tu travailles dans une shop, dans une usine, dans un CPE, dans un hôpital. Un ou une nouvelle collègue arrive : il ou elle vient du Mexique, des Philippines, d’Haïti ou du Maghreb. Il ou elle fait le même travail que toi ou travaille plus.  

Mais sans le droit de changer d’employeur.  
Avec la possibilité de se faire renvoyer n’importe quand.  
Il ou elle vit souvent dans des logements fournis par le boss et avec la peur de revendiquer ses droits… parce que sinon, il ou elle peut être expulsé. 

Ce n’est pas juste. Pas pour eux, pas pour nous. 
Parce que quand certains travailleurs sont plus vulnérables, les employeurs peuvent profiter de la situation pour baisser les conditions de tout le monde. 

Un système qui crée de l’injustice… et des abus 

Les programmes de travailleurs étrangers temporaires (TET), tels qu’ils existent, sont faits pour servir les intérêts des entreprises. Pas ceux des travailleurs. 
Les permis fermés forcent les TET à travailler pour un seul employeur. Pas de recours, pas de mobilité. Et dans bien des cas, les salaires sont plus bas, les protections quasi inexistantes, et les conditions de vie carrément indignes. 

Pourquoi c’est important pour nous ? 

Parce qu’on se bat pour l’égalité et la dignité au travail. 
Et qu’il n’y a pas d’égalité quand un groupe de travailleurs peut être exploité sans conséquences. 

Si on laisse les patrons imposer deux classes de travailleuses et travailleurs, ceux avec des droits, et ceux sans, c’est tout le monde qui perd au bout du compte. 

Ce qu’on veut de nos futurs élus

  • La fin des permis fermés 
  • L’accès aux mêmes droits que les autres : salaires, santé-sécurité, congés, recours 
  • La possibilité de se syndiquer et de changer d’employeur 
  • Un véritable parcours vers la résidence permanente 

Position des différents partis sur cet enjeux :  

Légende :

Soutien clair et favorable à l’amélioration des droits, salaires et conditions des travailleurs étrangers temporaires

Position floue, timide ou non précisée dans les plateformes officielles.

Opposition ou silence préoccupant.

Personne ne devrait perdre ses droits parce qu’il vient d’ailleurs. 
On ne veut pas que les TET soient utilisés pour nous remplacer ou faire pression sur nos conditions. 

On veut travailler ensemble, dans le respect, avec les mêmes règles pour tous. 

On entend souvent dire que « ça ne change rien de voter ». Mais en réalité, les décisions des gouvernements ont un impact direct sur nos vies : sur nos salaires, nos services, notre retraite, notre logement, notre santé… et nos droits syndicaux. 

Ne pas voter, c’est laisser les autres décider à notre place. 
Voter, c’est dire : je veux mieux pour moi, ma famille, mon milieu de travail et ma communauté. 

Vérifier votre inscription 

C’est facile, rapide, et essentiel pour pouvoir voter. 
Va sur elections.ca pour : 

  • Vérifier ton inscription 
  • Voir où et quand voter 
  • Connaître les pièces d’identité requises 
  • T’inscrire si ce n’est pas déjà fait 

Et si tu connais quelqu’un qui n’est pas inscrit ou qui pense ne pas avoir le droit de voter, prends une minute pour l’en informer. Chaque voix compte !