Bulletin aux membres
Élections 2025 |  Nos services publics en danger

16 avril 2025

Couper dans les services, c’est couper dans nos vies. Nos services publics, on les utilise tous les jours : hôpitaux, écoles, transports, logement social… Quand ils sont sous-financés ou privatisés, c’est nous qui payons le prix. Et souvent plus cher.

RÉSUMÉ DE L’ARTICLE : Couper dans les services, c’est couper dans nos vies. Nos services publics, on les utilise tous les jours : hôpitaux, écoles, transports, logement social… Quand ils sont sous-financés ou privatisés, c’est nous qui payons le prix. Et souvent plus cher.


Aller à l’hôpital sans payer. 
Envoyer ses enfants à l’école publique. 
Prendre un autobus abordable. 
Obtenir de l’aide pour se loger. 

Ces services-là, on les tient parfois pour acquis. Mais ils existent parce qu’on les a défendus, financés, bâtis collectivement. 

Et aujourd’hui, ils sont en danger. 

Certains partis parlent de « réduire la taille de l’État », « donner plus de place au privé », « rationaliser les services ».  
Mais en vrai, ça veut dire couper. 
Couper dans ce qui nous aide au quotidien. 
Couper dans ce qui garantit un minimum d’égalité pour tout le monde, peu importe notre revenu. 

Quand le privé s’en mêle, c’est rarement pour notre bien 

Privatiser un service, ça veut dire : 

  • Le confier à une entreprise qui veut faire du profit. 
  • Réduire les coûts… souvent en réduisant les conditions de travail. 
  • Faire payer plus cher les usagers, même pour des soins essentiels… 

Et devinez qui encaisse dans tous les cas ? Les travailleurs… et les travailleuses. 
Parce que c’est souvent ces secteurs qui sont desservis par des emplois syndiqués de qualités.  

Pourquoi c’est important pour nous ? 

Parce que nos membres sont dans les écoles, les hôpitaux, les centres communautaires, les transports, les services d’entretien. Quand on coupe ou qu’on privatise, nos emplois se précarisent. Nos salaires stagnent. Nos protections disparaissent. 

Et comme citoyens aussi, on en paie le prix. Moins de soins. Moins d’aide. Moins de temps. Plus de stress. 

Ce qu’on veut de nos futurs élus

  • Des services publics forts, gratuits et accessibles à tous 
  • Un financement adéquat pour le personnel, les infrastructures, les besoins réels 
  • Des emplois stables, syndiqués et décents dans tous les secteurs publics 
  • Un rejet clair de la privatisation déguisée (sous-traitance, PPP, contrats au privé) 

Position des différents partis sur cet enjeux :  

Légende :

Opposition claire à la privatisation.

Position modérée ou ambigüe.

Historique ou position favorable à la privatisation.

Les services publics, c’est notre filet de sécurité. 
Ce n’est pas du luxe, c’est du nécessaire. 
Et on veut des gouvernements qui les protègent, pas qui les vendent au plus offrant. 

On entend souvent dire que « ça ne change rien de voter ». Mais en réalité, les décisions des gouvernements ont un impact direct sur nos vies : sur nos salaires, nos services, notre retraite, notre logement, notre santé… et nos droits syndicaux. 

Ne pas voter, c’est laisser les autres décider à notre place. 
Voter, c’est dire : je veux mieux pour moi, ma famille, mon milieu de travail et ma communauté. 

Vérifier votre inscription 

C’est facile, rapide, et essentiel pour pouvoir voter. 
Va sur elections.ca pour : 

  • Vérifier ton inscription 
  • Voir où et quand voter 
  • Connaître les pièces d’identité requises 
  • T’inscrire si ce n’est pas déjà fait 

Et si tu connais quelqu’un qui n’est pas inscrit ou qui pense ne pas avoir le droit de voter, prends une minute pour l’en informer. Chaque voix compte !