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GRÈVE DES TECHNICIENS ET DES PRÉPOSÉS DU CIUSSS

14 novembre 2017

Nouvelle de la région de Québec
(par Dominique Couture, représentante syndicale)

GRÈVE DES TECHNICIENS ET DES PRÉPOSÉS DU CIUSSS

Depuis le 6 novembre dernier, les salariés travaillant à l’animalerie du Centre de recherche du CIUSSS de la Capitale-Nationale sont en grève.

Depuis novembre 2016, les salariés travaillant comme technicien et/ou préposé tentent de conclure une première convention collective. L’employeur a tenté de toutes les façons d’empêcher ou de ralentir les négociations en n’offrant aucune disponibilité pour les rencontres de négociation et en obligeant la partie syndicale à demander la présence d’un conciliateur pour pouvoir débuter les négociations. Par la suite, l’employeur a tenté de ralentir, soit par des disponibilités limitées et un désaccord sur à peu près tous les textes proposés par le syndicat.

Finalement, une fois arrivé au monétaire, l’employeur ne propose aucune rétroactivité. De plus, il demande que les salaires 2015 s’appliquent jusqu’en avril 2018 et pour compléter le tout, l’échelle salariale qu’il propose, est décroissante. Par exemple : un salarié embauché au 1er échelon en 2019 gagne 0,30 $ de moins qu’en 2018 au même échelon.

Suite au déclenchement de la grève, l’employeur a entrepris des procédures devant le Tribunal administratif du travail (TAT) visant à obliger certains salariés à entrer au travail. Ces procédures ont résulté dans une décision du TAT, rendue le 10 novembre, autorisant l’employeur à avoir recours à cinq salariés du lundi au vendredi et 4 salariés durant la fin de semaine pour accomplir des tâches jugées essentielles par le Tribunal. Le syndicat estime que cette ordonnance provisoire est excessive et vient carrément amputer le droit de grève des salariés, droit par ailleurs jugé constitutionnel par la Cour suprême du Canada.

Les parties ont finalement convenu de se soumettre au processus d’arbitrage de première convention collective.