Communiqué de presse
Hausse du salaire minimum

19 janvier 2017

Hausse du salaire minimum
L’ampleur de mouvement force le gouvernement à bouger… trop peu !

Montréal, le 19 janvier 2017. – Réagissant à l’annonce du gouvernement sur la hausse du salaire minimum, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) constate que le vaste mouvement en faveur du salaire minimum à 15 $ l’heure a forcé le gouvernement à bouger, mais juge du même souffle que la hausse annoncée de 0,50 $ l’heure pour 2017 n’est pas à la hauteur et invite le gouvernement à se doter d’un réel plan d’action pour sortir les travailleuses et travailleurs bas salariés de la pauvreté.

« La campagne que nous avons lancée en mai dernier a permis non seulement de susciter le débat dans la société, mais a aussi pris l’ampleur d’un vaste mouvement que nous comptons bien poursuivre tant qu’il n’y aura pas un salaire minimum décent au Québec », affirme le président de la FTQ, Daniel Boyer.

Rappelons que, dans le cadre de sa campagne Minimum 15 $ (site Web : minimum15.quebec), la FTQ propose un plan de hausse de 0,70 $ par année pour atteindre 15 $ l’heure le plus rapidement possible sur un horizon de 6 ans. Cette revendication s’appuie sur différentes données. Notamment, on sait qu’en dollars constants, le salaire minimum de 2016 équivaut environ à celui de la fin des années 1970 alors que, durant la même période, la richesse collective du Québec a crû considérablement.MINIMUN 15$

La FTQ remet également en question la formule utilisée par le gouvernement du Québec qui fixe le salaire minimum en fonction du salaire horaire moyen. Le gouvernement amène la cible de 47 % à 50 % du salaire moyen, mais cela n’aura pas pour effet de sortir les bas salariés de la pauvreté. « Notre lutte pour le salaire minimum est une lutte sociale que nous menons au bénéfice de l’ensemble de la société québécoise et dans le but de rehausser le pouvoir d’achat et la qualité de vie des bas salariés. Parce que nous jugeons inacceptable qu’en 2016, des hommes et des femmes travaillant à temps plein n’arrivent pas à se sortir de la pauvreté », déclare Daniel Boyer.

La FTQ entend poursuivre sa campagne en faveur d’un salaire minimum décent pour toutes et tous.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

Renseignements :

Isabelle Gareau,
514 953-0142

Source : Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)