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LOCK-OUT DÉCRÉTÉ PAR LE GROUPE J.S. INTERNATIONAL : UN EMPLOYEUR RÉTROGRADE

17 mars 2014

LOCK-OUT DÉCRÉTÉ PAR LE GROUPE J.S. INTERNATIONAL :

UN EMPLOYEUR RÉTROGRADE

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Montréal, lundi, 17 mars 2014 – Spécialisée dans la distribution et la vente de robes de soirée haut de gamme, cette entreprise a déposé, le 24 février 2014, un avis d’intention en vertu de la loi sur la faillite et l’insolvabilité afin de suspendre les procédures intentées contre la compagnie incluant les griefs du syndicat concernant le non-paiement par la compagnie de sa contribution à la caisse de vacances et la non-remise des cotisations syndicales perçues au syndicat. Le syndicat représentant les travailleurs de J.S. International est l’Union des employés et employées de service, section locale 800 (UES 800).

Voilà maintenant que la compagnie Groupe J.S. International décrète un lock-out pour forcer les six travailleurs à accepter une réduction des taux horaires de 5% à 10%, le recours à la sous-traitance, l’élimination du plancher d’emploi et le retrait de tous les griefs valides. Ces exigences seraient des conditions que de nouveaux investisseurs poseraient.

Or, en assemblée générale tenue le 11 mars dernier, les travailleurs ont rejeté unanimement ces demandes patronales.

« Il y a une limite que toute personne sensée ne peut franchir », déclare Claude St-Marseille, vice-président exécutif de l’UES 800. « Cette entreprise tente d’imposer des conditions de travail inacceptables, et les travailleurs ont l’intention d’exiger le respect. Si l’entreprise ferme, ce n’est pas aux travailleurs d’en faire les frais. »

Nous dénonçons la situation en tenant une ligne de piquetage dès aujourd’hui, de 11h00 à 15h00, devant le 225 rue Chabanel Ouest, à Montréal.