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Décembre 2011
3 décembre 2011
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N’ayons pas peur de le dire, le gouvernement Charest tente de noyer le poisson. Pour détourner le regard des citoyens et citoyennes de la corruption dans l’industrie de la construction, des constructeurs et des firmes d’ingénieurs, il s’attaque aux syndicats. En plus, il réussit à les diviser en enlevant à la FTQ et à l’International des sièges à la CCQ, au grand plaisir des petits syndicats, tels la CSN, la CSD et le SQC. L’État remet en question le placement syndical même s’il ne représente que 15 % d’impact sur l’emploi de la main d’œuvre.