Communiqué de presse
L’UES 800 réclame une prime de risque de 2 $/heure pour les préposés à l’entretien ménager!

9 avril 2020

 MONTRÉAL, le 8 avril 2020

Depuis le début de la crise du COVID-19, l’Union des employés et employées de service section locale 800, représentant plus de 10 000 préposés en entretien ménager, réclame une prime pour ces travailleurs qui sont sur la ligne de front. «Nous nous sommes d’abord adressés aux associations patronales et avons obtenu comme réponse que les employeurs ne pourraient pas refiler ce coût supplémentaire à leurs clients », déclare le syndicat.

Depuis, le programme gouvernemental PIRTE offre 100 $/semaine en prime de « rétention ». Or, il s’avère qu’avec un taux horaire moyen de 18 $, plusieurs des préposés à l’entretien ménager n’y seront pas éligibles dû au plafond maximum de 550$ brut par semaine instauré par ce programme.

À l’instar des agents de sécurité, les préposés en entretien ménager du secteur privé revendiquent une réelle prime de 2 $/heure pour les préposés assignés sur des contrats à risque de contagion du virus, tel que  les établissements de santé, CHSLD et résidences.

« Ces préposés à l’entretien ménager affrontent quotidiennement l’ennemi invisible du COVID-19. Ce sont eux qui cherchent à tuer le virus en se mettant à risque de contagion au travail. Chaque fois qu’une zone est contaminée, il leur revient d’y entrer avec les produits désinfectants et tout nettoyer pour enrayer la propagation! Portes, poignées, rampes, interrupteurs, boutons d’ascenseur, éviers, sièges de toilette, comptoirs… tout doit être désinfecté! Ils font un travail colossal et on a besoin d’eux plus que jamais pour aplanir la courbe! C’est pourquoi nous demandons au gouvernement de reconnaître véritablement leur travail essentiel et de fixer une prime de risque qui leur sera applicable pour chaque heure travaillée », clame le président de l’UES 800 Raymond Larcher.

L’Union des employés et employées de service, section locale 800 représente 24 000 travailleuses et travailleurs partout au Québec. Elle est affiliée à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec plus de 600 000 membres.